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Réglages d'accessibilité

Ajustements de la couleur

Ajustez les couleurs pour répondre à vos besoins visuels avec le mode sombre et les réglages de contraste.

Mode sombre

Option pour activer le mode sombre, pour les utilisateurs préférant naviguer sur un site avec un fond foncé.

Mode désactivé

Ajustement du contraste

Option pour ajuster le contraste des couleurs, améliorant la lisibilité pour les malvoyants et les sensibles à la lumière.

Mode désactivé

Ajustements du contenu

Adaptez le contenu à vos besoins grâce aux réglages de texte, de zoom, d'interlignage ou aux outils comme le guide de lecture.

Zoom

Option pour agrandir le contenu du site, améliorant la lisibilité et offrant une solution rapide pour les utilisateurs nécessitant un affichage plus grand.

Ajuster la taille du texte

Option permettant d'augmenter ou de diminuer la taille du texte, aidant les utilisateurs malvoyants à lire plus facilement.

Ajuster l'espacement entre les lignes

Permet de régler l'espacement entre les lignes de texte, améliorant la lisibilité pour les utilisateurs ayant des troubles de l'apprentissage.

Ajuster l'espacement entre les mots

Permet de régler l'espacement entre les mots, améliorant la lisibilité pour les utilisateurs ayant des troubles de l'apprentissage.

Ajuster l'espacement entre les lettres

Permet de régler l'espacement entre les lettres, améliorant la lisibilité pour les utilisateurs ayant des troubles de l'apprentissage.

Typographie Open Dyslexic

Utilise la typographie Open Dyslexic, conçue pour les personnes dyslexiques, améliorant la lisibilité pour les utilisateurs ayant des troubles de la lecture.

Mode désactivé

Masquer les images

Option pour désactiver l'affichage des images, réduisant la distraction et facilitant la navigation pour les utilisateurs utilisant des lecteurs d'écran.

Mode désactivé

Supprimer les sons

Option pour désactiver tous les sons du site, évitant les distractions pour les utilisateurs sourds ou malentendants.

Mode désactivé

Débit réduit

Option pour réduire le débit de la lecture vidéo/audio, facilitant la compréhension pour les utilisateurs avec des troubles auditifs.

Masque de lecture

Un outil qui permet de masquer ou obscurcir les parties du texte non lues pour aider à la concentration, aidant ainsi les utilisateurs à se concentrer sur une section du texte à la fois et réduisant les distractions.

Mode désactivé

Guide de lecture

Un outil qui surligne ou encadre la ligne ou le paragraphe en cours de lecture, aidant à la concentration et à la compréhension du texte.

Mode désactivé

Arrêter les animations

Option pour désactiver toutes les animations et vidéos automatiques, évitant les crises pour les utilisateurs sensibles aux lumières clignotantes.

Mode désactivé

Lecteur d'écran

Outil lisant le contenu de la page à haute voix, essentiel pour les utilisateurs aveugles ou malvoyants.

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Navigation au clavier

Naviguer sur le site à l'aide du clavier en appuyant sur les touches Tab, Maj+Tab et Entrée. Les utilisateurs peuvent également utiliser des raccourcis tels que « M » (menus), « H » (titres), « F » (formulaires), « B » (boutons) et « G » (éléments graphiques).

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Surbrillance des titres et des liens

Option pour activer la surbrillance des titres et des liens, améliorant la navigation et la concentration.

Alignement du texte

Option permettant de choisir l'alignement du texte (gauche, centre, droite), améliorant la lisibilité pour certains utilisateurs.

Ces agents qui travaillent dehors

18 décembre 2024 — Portrait

Ils sont jardiniers, agents des routes, mécaniciens sur les bacs ou techniciens dans le traitement de l’eau. Leur point commun ? Été comme hiver, ils travaillent à l’extérieur, aux prises avec les intempéries, pour entretenir les routes, contrôler les systèmes d’assainissement, réparer les bacs ou encore embellir les sites et musées. Des métiers du quotidien, au service des habitants.

Ces agents qui travaillent dehors
© Ariane Duclert


 
Travailler dehors, pour Sébastien Beaupère, c’était une évidence. Issu d’une famille d’agriculteurs du pays de Caux, il bêchait déjà à 6 ans dans le jardin de ses grands-parents et a toujours aimé être au grand air. Aujourd’hui, il encadre une équipe de trois jardiniers au parc de Clères. « Cela fait 35 ans que je travaille ici ! », lance-t-il avec fierté. Il se souvient des hivers froids, du lac gelé jusqu’à la vase, des automnes humides et venteux qui se succèdent : « Il n’y a que l’orage qui nous empêche de sortir ». Après la clôture de la saison, quand le parc entre en sommeil, dans les allées désertées par les promeneurs, les jardiniers s’activent pour couvrir les plantes gélives, remettre en état les massifs, combler les trous creusés par les animaux, tailler les branches et tronçonner les arbres malades. Cette année, beaucoup de frênes sont atteints de la chalarose, et le chef jardinier a prévu de bêcher les terrasses du château pour enlever les liserons coriaces. Un travail physique, qui ne laisse pas le temps de se refroidir : « il faut avoir un bon mental, concède Sébastien Beaupère, mais l’avantage, c’est qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer ! »

24 heures sur 24, 7 jours sur 7

Agent d’exploitation depuis un an sur le secteur d’Ourville-en-Caux qui couvre un réseau de 250 km de routes, Adeline Chevalier ne se plaint pas non plus. « J’ai travaillé au conditionnement dans l’industrie pharmaceutique. Je préfère être à l’extérieur, c’est plus varié. » Le mauvais temps, elle connaît, c’est même une des raisons qui fait aller sur le terrain : au moindre épisode neigeux, coup de vent ou forte pluie, il faut être réactif pour sécuriser rapidement la chaussée, évacuer la neige, l’eau ou les branches qui jonchent le sol. Chaque semaine, une équipe est d’astreinte, prête à intervenir 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. « Sinon, les journées commencent à 8 heures et on n’apprend que le matin même où on passera la journée », explique Adeline Chevalier. Sur les routes, il y a toujours quelque chose à faire : réparer les enrobés, nettoyer les fossés, ramasser les déchets ou gérer les urgences, un accident, un animal écrasé. Et il n’y a que deux saisons : « après le 15 novembre, on passe en mode hiver jusqu’au 15 mars ».

 
Adeline Chevalier                                                         Franck Jourdain

Travailler sur l’eau

Au Département, on recense près de 200 métiers différents, parmi lesquels une vingtaine s’exercent en extérieur : jardinier, agent des routes, pontier, conducteur de travaux, marinier sur les bacs, ou mécanicien comme Franck Jourdain. Lui, travaille depuis le mois d’août au passage d’eau de Yainville, comme chef d’équipe au service des bacs, après 13 ans passés à Mayotte. « Quand la température descend, on peut avoir les doigts gourds, admet-il, même si on a tous les équipements qu’il faut. » Conscient d’exercer un métier « un peu à part », il en apprécie surtout les bons côtés : « être sur l’eau, au contact des paysages et d'une petite équipe qui s’entraide ». Avec un électricien, deux mécaniciens et un chaudronnier, il entretient ainsi la flotte des bacs et en toutes saisons, pour assurer en continu le service aux usagers. « Le gros du travail est préventif, mais on n’est pas à l’abri d’une avarie.  La particularité des bacs, c’est que le moteur tourne en permanence : 500 heures de marche en moyenne dans le mois. Imaginez la même chose avec un moteur de voiture ! » poursuit Franck Jourdain. À l’atelier, chacun a sa compétence mais tout le monde doit être polyvalent pour être capable de dépanner lorsqu’il est d’astreinte. Se lever à 5 heures, pour que le matériel soit opérationnel à 6, fait partie du métier. « Au moins, il n’y a jamais de routine ! »


 Elsa Dronneau

Voyage dans une station d’épuration

Dernière rencontre enfin, sur les passerelles de la station d’épuration qui collecte les eaux usées de la commune de Barentin. Rattachée au Service d’assistance technique aux exploitants de station d’épuration (SATESE), Elsa Dronneau, équipée d’un casque et de chaussures de sécurité, nous y attend. Avec quatre autres collègues, cette technicienne a pour mission de contrôler le bon état des 287 stations d’épuration du territoire. « Une fois par an, dans chaque station, nous prélevons des échantillons que nous envoyons ensuite pour analyse au Laboratoire départemental », indique-t-elle. « Et notre travail ne s’arrête pas là : nous avons également tout un volet animation, pour accompagner les communes qui font des travaux sur leurs équipements existants ou pour sensibiliser les acteurs à la réduction des substances dangereuses dans les eaux usées. » À cinq mètres de hauteur, dans le bassin d’aération, une eau boueuse brasse des bataillons de bactéries invisibles, attelés à dégrader les polluants. Il en sortira une eau claire, prête à rejoindre le milieu naturel.
« J’ai toujours voulu travailler dans l’eau, l’environnement » confie Elsa Dronneau qui aime aussi se confronter au terrain, quitte à subir les caprices de la météo. Mais en ce qui la concerne, l’hiver se passera plutôt au chaud, dans les bureaux. « Pour des mesures optimums, les visites des stations ne se font qu’entre mars et novembre », précise-t-elle. Pour autant, l’activité ne manquera pas : « Nous profitons de cette période plus calme pour instruire les demandes de subvention, faire le suivi des projets, ou encore nettoyer ou réviser le matériel ».