Généalogie : à la recherche des ancêtres perdus !
04 novembre 2021 — Culture et Patrimoine
Retracer son arbre généalogique ressemble à une enquête policière. Sauf qu’ici, ce n’est pas un crime qui doit être élucidé mais plutôt une histoire de famille à reconstituer. Pour y parvenir, les Archives départementales de la Seine-Maritime sont d’une aide inestimable.

Il n’est pas toujours facile de connaître ses racines familiales et de reconstituer son arbre généalogique. La mémoire des proches manque parfois d’acuité et le travail de recherche peut sembler aussi fastidieux que chronophage. Pourtant, il est aujourd’hui, à l’ère du dématérialisé, plus simplifié que jamais. Virginie Jourdain, responsable de la médiation culturelle aux Archives départementales de la Seine-Maritime, en détaille les principales étapes. « Il faut d’abord fouiller ses tiroirs ! C’est-à-dire trouver son plus ancien ancêtre connu et se procurer son acte de décès. En contactant la mairie du lieu où il est décédé, par exemple. L’information est librement communicable. Si cela n’est pas possible, il faut récupérer son propre acte de naissance. On peut le faire en ligne sur www.service-public.fr ».
Commencer ses investigations par l’étude des actes facilite la tâche. « C’est à partir de ce premier indice qu’on va remonter ensuite d’acte en acte et de plus en plus loin dans le temps. Nous avons, aux Archives départementales, une très grande quantité de documents et de pièces administratives qui aident grandement à l’enquête ». A cet effet, le site internet des Archives, www.archivesdepartementales76.net, comporte une rubrique incontournable : les « archives numérisées ». Sur cette page figurent plusieurs catégories dont une des plus importantes est l’état civil. « Ce service public gère les actes depuis la Révolution. Auparavant, c’était les prêtres qui s’en chargeaient. Les intitulés n’étaient pas les mêmes. Les religieux parlaient de baptêmes, mariages et sépultures. L’administration qui a suivi évoquait plutôt des naissances et des décès, tout en conservant le terme de mariage ».
Une information en débloquant une autre, il n’est pas rare de naviguer de registre en formulaires tout en passant par de la presse ou des matricules militaires. Un voyage dans le temps qui ne s’apparente pas tant que cela à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin. « On peut se passionner très vite par tous ces fragments d’époque et les tranches de vie qu’ils ramènent à la surface. Et il est bien entendu très conseillé de venir nous rendre visite. Nos salles de lecture permettent d’élargir considérablement les recherches ».
Le site des Archives départementales se situe à cette adresse.