Peur sur la Seine-Maritime : L’homme dans le grenier
24 octobre 2025 — Culture et Patrimoine
Pour la deuxième année consécutive, Anne Marchand, conteuse spécialiste des mythes normands et auteur de nombreux ouvrages, explore les croyances populaires à travers quatre nouvelles histoires à se faire peur !
Au cœur de l’automne, alors que les jours s’assombrissent, le culte des morts, célébré traditionnellement le 1er novembre, a donné lieu à toutes sortes de légendes. Dans le pays de Bray comme dans le pays de Caux, la campagne est ainsi imprégnée d’étrangeté et de surnaturel : créatures fantastiques, dames blanches et feux follets, châteaux hantés, forêts habitées…
Aujourd’hui, un conte étrange qui se passe dans la vallée de la Seine, près de Rouen : L’homme dans le grenier.
Il s’agit d’un récit extrait des Contes cruels, un recueil écrit en 1897 par le journaliste et écrivain normand Octave Mirbeau. Il narre la mystérieuse histoire du jeune Clément Sourd, fils d’une famille de paysans. Revenu transformé de son service militaire, il disparait soudainement, alors que des atrocités sont commises dans le village et les fermes alentours.
Romancier, dramaturge, journaliste et essayiste, Octave Mirbeau (1848-1917) a situé nombre de ses récits en Normandie. Écrivain visionnaire et engagé, dans L’homme dans le grenier comme dans son roman le plus célèbre : Le journal d’une femme de chambre, il s’est attaché à donner la parole à ceux qui en sont privés, à dépeindre la condition humaine, et à dénoncer les oppressions. Ami de Claude Monet et d’Auguste Rodin, il fut reconnu par de nombreux auteurs de son temps, tels que Guy de Maupassant, Émile Zola et Léon TolstoÏ.
Écouter l’épisode 3 : L’homme dans le grenier
Durée : 21 minutesProchain épisode : « Le diable au château de Tancarville », à écouter dès mardi 28 octobre.
Retrouvez les premiers épisodes de « Peur sur la Seine-Maritime », une série de podcasts réalisée par le Département de la Seine-Maritime en partenariat avec Anne Marchand.
Pour en savoir plus sur les histoires d’Anne Marchand.
