En finir avec les violences faites aux femmes
25 novembre 2025 — Social
Comme chaque année, le 25 novembre est une journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Le Département a fait de cet enjeu une de ses priorités, en mettant l’accent sur le repérage et l’accompagnement des professionnels. Un grand colloque international est organisé ce mardi à l’Hôtel du Département, en collaboration avec l’université de Rouen Normandie, sur le thème « Attachement et cultures ».
En quelques années, la question des violences familiales et des violences faites aux femmes en particulier est devenue centrale dans l’action publique, avec la mise en place de politiques ciblées, tant dans le domaine de la prévention que celui de la prise en charge des victimes.
Travailler à des réponses adaptées
Fin 2023, le Département lançait ainsi son Observatoire des violences faites aux femmes (rattaché au réseau des observatoires territoriaux coordonné au niveau national), dans le but de mieux identifier ce problème endémique et d’apporter des réponses adaptées à l’échelle du territoire.
Un travail de documentation a été mené et des premières initiatives ont été lancées pour faciliter le repérage des situations de violence. « Nous travaillons par exemple à renforcer la pratique du questionnement systématique qui a fait la preuve de son efficacité », explique Fanny Konieczny, chargée de projet égalité et diversité au sein du Pôle Solidarités. « Le principe est de poser la question des violences vécues, lors du premier entretien individuel, même si la personne est venue pour un tout autre sujet. A terme, nous souhaitons former des personnes ressources au sein des équipes, qui puissent exercer une veille sur le sujet et se faire le relais des éventuelles difficultés rencontrées sur le terrain », poursuit celle-ci.
Parallèlement, le Département soutient le déploiement sur le territoire d’un réseau de Maisons des femmes, adossées à des structures hospitalières (actuellement implantées à Elbeuf en lien avec le CHI Elbeuf-Louviers Val-de-Reuil et au Havre avec le Groupe hospitalier du Havre). Ces structures spécifiquement dédiées à l’accompagnement des femmes victimes proposent un accueil et une prise en charge axés sur la santé physique et mentale, mais qui peut également intégrer d’autres problématiques, juridiques, psychologiques, sociales, etc.
Un travail de documentation a été mené et des premières initiatives ont été lancées pour faciliter le repérage des situations de violence. « Nous travaillons par exemple à renforcer la pratique du questionnement systématique qui a fait la preuve de son efficacité », explique Fanny Konieczny, chargée de projet égalité et diversité au sein du Pôle Solidarités. « Le principe est de poser la question des violences vécues, lors du premier entretien individuel, même si la personne est venue pour un tout autre sujet. A terme, nous souhaitons former des personnes ressources au sein des équipes, qui puissent exercer une veille sur le sujet et se faire le relais des éventuelles difficultés rencontrées sur le terrain », poursuit celle-ci.
Parallèlement, le Département soutient le déploiement sur le territoire d’un réseau de Maisons des femmes, adossées à des structures hospitalières (actuellement implantées à Elbeuf en lien avec le CHI Elbeuf-Louviers Val-de-Reuil et au Havre avec le Groupe hospitalier du Havre). Ces structures spécifiquement dédiées à l’accompagnement des femmes victimes proposent un accueil et une prise en charge axés sur la santé physique et mentale, mais qui peut également intégrer d’autres problématiques, juridiques, psychologiques, sociales, etc.
Un colloque pour échanger
Sur un sujet aussi complexe, dans un cadre réglementaire et normatif qui de surcroît est évolutif, le partage des expériences et de la connaissance, dans une démarche de « recherche-action », est une nécessité.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le colloque international, organisé cette année avec l’université de Rouen Normandie, qui doit se dérouler ce mardi 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à l’Hôtel du Département. Adressé aux professionnels du social et du médical, il réunit de nombreuses personnalités, praticiens et chercheurs, dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, renommé pour ses travaux sur la résilience, pour des conférences et tables rondes autour du thème « Attachement et cultures ».
L’objectif est d’apporter des éléments de réflexion, non seulement sur la question des violences faites aux femmes mais également sur l’impact que celles-ci peuvent avoir sur les enfants co-victimes. L’Observatoire départemental de la protection de l’enfance (ODPE) est d’ailleurs partie prenante dans l’organisation de cet événement.
« Deux sujets étroitement liés » confirme Delphine Raulet, sage-femme référente de la lutte contre les violences faites aux femmes à la Maison des femmes du Havre et qui doit intervenir à ce titre lors du colloque. « Pour nous, ces rencontres sont aussi l’occasion d’échanger et d’ouvrir des pistes pour améliorer la prise en charge, mieux évaluer l’impact des violences sur les enfants. Lors de notre table-ronde sur « L’accompagnement des femmes et parents face aux violences », plusieurs intervenants viennent par exemple partager leur expérience vécue au Brésil ».
C’est dans ce contexte que s’inscrit le colloque international, organisé cette année avec l’université de Rouen Normandie, qui doit se dérouler ce mardi 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, à l’Hôtel du Département. Adressé aux professionnels du social et du médical, il réunit de nombreuses personnalités, praticiens et chercheurs, dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, renommé pour ses travaux sur la résilience, pour des conférences et tables rondes autour du thème « Attachement et cultures ».
L’objectif est d’apporter des éléments de réflexion, non seulement sur la question des violences faites aux femmes mais également sur l’impact que celles-ci peuvent avoir sur les enfants co-victimes. L’Observatoire départemental de la protection de l’enfance (ODPE) est d’ailleurs partie prenante dans l’organisation de cet événement.
« Deux sujets étroitement liés » confirme Delphine Raulet, sage-femme référente de la lutte contre les violences faites aux femmes à la Maison des femmes du Havre et qui doit intervenir à ce titre lors du colloque. « Pour nous, ces rencontres sont aussi l’occasion d’échanger et d’ouvrir des pistes pour améliorer la prise en charge, mieux évaluer l’impact des violences sur les enfants. Lors de notre table-ronde sur « L’accompagnement des femmes et parents face aux violences », plusieurs intervenants viennent par exemple partager leur expérience vécue au Brésil ».
Au programme
Conférences et tables rondes sont au programme de la journée pour aborder la question des violences conjugales, leur impact sur la parentalité et les enfants co-victimes. L'après-midi est consacrée aux travaux universitaires autour de l'attachement, avec l'intervention du neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
Une retransmission en direct a été faite auprès des professionnels de trois Unités Territoriales d’Action Sociales (UTAS) (Entre Seine et Mer, Dieppe -Neufchâtel-en-Bray, Le Havre-Pointe-de-Caux).
Elle est également disponible en replay en suivant ce lien vers le colloque.
Pour en savoir plus.
Une retransmission en direct a été faite auprès des professionnels de trois Unités Territoriales d’Action Sociales (UTAS) (Entre Seine et Mer, Dieppe -Neufchâtel-en-Bray, Le Havre-Pointe-de-Caux).
Elle est également disponible en replay en suivant ce lien vers le colloque.
Pour en savoir plus.
